Surprise : « Get Lucky », « Harder, Better, Faster, stronger » et « One More Time » de Daft Punk se sont invités vendredi dans la setlist finale de la fanfare officielle du 14 juillet. Les hits planétaires de Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem Christo ont donné un petit coup de jeune aux tambours, cymbales, trompettes et tubas des musiciens de la garde républicaine, des pompiers et de la Légion.
Un pot-pourri joué sous les yeux du président de la République Emmanuel Macron, visiblement ravi et amusé (avait-il été prévenu de cette touche de fantaisie ?), et de son homologue américain Donald Trump, plutôt dubitatif, voire totalement indifférent. Excepté au moment d’applaudir où il a lâché un petit sifflet admiratif.
Une idée qui a sans doute été inspirée par la reprise de « Don’t Look Back in Anger » d’Oasis par le choeur de la garde républicaine lors de l’ouverture du match France-Angleterre du 13 juin, quelques jours après les attentats de Manchester et de Londres. Un hommage aux Anglais qui avait beaucoup ému et fait le tour des réseaux sociaux.
Cette prestation est inspirée des marching bands américains qui sont des groupes dans lesquels les musiciens jouent en marchant. L’instrumentation comprend généralement des cuivres, des bois et des percussions. Ils portent un uniforme, souvent de style militaire, qui inclut une couleur, un nom ou un symbole associé à une école ou une organisation.
En plus des spectacles de défilés traditionnels, de nombreux marching bands font également des spectacles sur les terrains lors d’événements sportifs et de compétitions.
En voici un parfait exemple avec un medley de Michael Jackson : voyez à 4’40 comment les musiciens de l’Ohio State Marching Band illustrent son fameux moonwalk.