« Karaoke » : un film autour du loisir dont le créateur vient de mourir


« Karaoké » est une comédie pétillante réalisée par Stephane Ben Lahcene qui invite Michèle Laroque et Claudia Tagbo à briser les barrières sociales sur des airs d’opéra et de karaoké : ce duo inattendu transforme une mésaventure professionnelle en une aventure humaine et musicale émouvante, à voir en salle dès le 20 mars 2024.

 

Michèle Laroque incarne Bénédicte, une chanteuse d’opéra au sommet de sa carrière jusqu’à une nuit fatidique; Claudia Tagbo prend le rôle de Fatou, une fan inconditionnelle de karaoké.

Après une soirée pleine d’excès, Bénédicte, célèbre chanteuse d’opéra, voit sa carrière s’écrouler. Fatou, passionnée de karaoké, est la seule à lui tendre la main. Elle a une idée derrière la tête : convaincre Bénédicte de participer au grand concours national de karaoké.

La parfaite maîtrise vocale de l’une et la ténacité de l’autre pourraient bien faire des étincelles et les amener très loin, démontrant que la musique est un langage universel capable de transcender les différences.

 

 

 

« Karaoké » est un feel-good movie par excellence, qui, à travers le prisme de l’humour et de la musique, parle de rédemption, d’amitié et de la capacité de l’art à unir les gens, comme Michèle Laroque l’avait déjà fait en 2022 dans le film « Ténor » avec MB14 (article à retrouver ici), un hymne à la joie, à la musique et à l’humanité, à découvrir sans modération.

 

La sortie de ce film me donne l’occasion de vous apprendre que, d’après le site Konbini, le créateur japonais du tout premier Karaoke en 1967, Shigeichi Negishi, est décédé le 26 janvier 2024 à l’âge de 100 ans. 

L’idée lui serait venue suite à un reproche d’un collègue qui lui a dit qu’il chantait mal. Negishi s’est alors dit que ce serait une bonne idée si sa voix pouvait être entendue sur une bande-son, lui qui aimait fredonner des chansons dans son bureau.

Est née ensuite la Sparko Box, une machine reliée à un micro, un magnétophone à cassettes et un haut-parleur, permettant de poser sa voix grâce au micro sur une bande-son sortant du haut-parleur. La Sparko Box était le tout premier prototype créé du karaoké et s’est vendue à 8 000 exemplaires au Japon entre 1967 et 1975.

 

 

Mais Shigeichi Negishi n’a jamais déposé de brevet et a fini par se retirer du marché en 1975, avant la véritable explosion du karaoké au Japon. Le mot karaoké avait été déposé par un autre japonais, Kisaburo Takagi, au début des années 1960, et plusieurs inventeurs se sont ensuite disputé la paternité de ce que les Américains connaissaient sous le nom de bouncing ball, comme le musicien japonais Daisuke Inoue qui est considéré comme le véritable inventeur du karaoké, en 1971.

 

Le terme Karaoke est une combinaison des raccourcis kara du mot japonais karappo (空っぽ, qui veut dire « vide »), et oke de orchestra (オーケストラ, ōkesutora?, « orchestre »), ce qui peut signifier que le chanteur n’a pas besoin qu’un orchestre soit présent pour chanter.

 

D’autres infos sur le Karaoke à retrouver sur le site micro-karaoke et journaldujapon.

 

Il existe des logiciels de karaoké et des sociétés sur internet qui transforment votre ordinateur en machine de karaoké; elles sont bien utiles aux élèves pour s’entraîner à chanter leurs chansons favorites :

 

Karafun

 

version-karaoke.fr

 

 

Mais sans la technologie développée par Shigeichi Negishi, vous ne pourriez pas chanter comme Céline Dion et Jean-Jacques Goldman dans « J’irai où tu iras »; nos choristes le font cette année, mais ils auront la chance d’être accompagnés par de véritables musiciens professionnels lors de notre concert du 29 mai prochain au Toboggan de Décines !

 

 

 

 

 

 

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