Maurice white, fondateur du groupe Earth, Wind and Fire est mort, retour sur sa carrière


Maurice White, est décédé mercredi chez lui à Los Angeles à l’âge de 74 ans; il souffrait depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson, ce qui l’avait contraint à abandonner les tournées.

Batteur de formation, il avait créé le groupe Earth, Wind & Fire en 1969 à Chicago; sa musique présentait un savant mélange de sons inspirés du rythm’n’blues, de la soul et du jazz.

Les morceaux les plus emblématiques représentent ce qui s’est fait de mieux en matière de disco puis de funk entre 1970 et 1980. Les critiques musicaux ont même osé l’expression élogieuse «funk symphonique».
Maurice White, qui avait une tessiture vocale de ténor, chantait en alternance avec Philip Bailey, dont la voix de fausset se perchait dans les aigus.

White, à titre individuel ou dans le cadre du groupe, a remporté sept Grammys, sur 21 nominations.

Le groupe, auquel on doit «September», “Boogie wonderland”, “Let’s groove”, «Shining star» ou encore «After the love has gone», a vendu près de 100 millions d’albums dans le monde.

Earth, Wind and Fire a été l’un des pionniers pour faire tomber les tabous raciaux dans la pop, en devenant notamment la première formation de noirs à se produire à guichets fermés au prestigieux Madison Square Garden de New York en 1979.
Il a séduit les Blancs, tout conservant les faveurs des Noirs.

Sans avoir jamais complètement quitté la scène, il a connu un regain de notoriété après l’élection du président Barack Obama, qui l’avait invité parmi les premiers artistes à se produire après son entrée à la Maison-Blanche en 2009.

«Créer quelque chose de joyeux et de positif était l’objectif recherché par tout le groupe, expliquait-il en 2007. Notre but était de toucher les gens et de garder une atmosphère universelle, de créer cette énergie positive.»

 

 

 

 

 

 

Le groupe avait connu un regain de popularité en France depuis le film “Intouchables” en 2011 : Omar Sy, beau comme un dieu dans son costard, se déhanche comme jamais sur le titre “Boogie Wonderland”.
Sous le regard amusé d’un public venu entendre un orchestre de musique de chambre, il ne boude rien de son plaisir.
Une scène simple mais efficace et touchante, qui célèbre la liberté et la nécessité de danser, en toutes circonstances.

 

 

 

Cet instant de cinéma était si fort, en fait, que l’acteur n’a pas pu s’empêcher de s’inviter sur scène avec le groupe lors de son passage à Paris, au Zénith.
C’était en juillet 2013 et Omar Sy grimpait sur les planches pour reproduire quelques furieux pas sur le titre “September”.
“J’ai vu le film avec ma femme, et nous avons adoré. L’histoire est marrante et très touchante”, expliquait alors Philip Bailey.

 

En 2013, en bonus track de leur album “Now, Then & Forever”, les musiciens enregistraient la voix de l’acteur français pour un featuring sur le titre “My Promise”.

 

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