Connaissez-vous Dirty Loops ?


Combien y a-t-il de cordes Ă  sa basse ? Cinq, six, encore plus ? Henrik Linder slappe comme un dĂ©mon avec une Ă©poustouflante virtuositĂ©, jouant parfois de sa basse comme d’une guitare de jazz fusion. Aron Mellergarath, est tout aussi explosif Ă  la batterie, et tout aussi prĂ©cis. Comme des roulements Ă  billes… Quant Ă  Jonah Nilsson, la partie piano et chant lui va comme une paire de gants !
C’est sans doute pourquoi des amateurs de jazz patentĂ©s se dĂ©clarent fans du groupe suĂ©dois, qui Ă  bien y regarder, se farcissent tout de mĂŞme des reprises d’Alphaville, Adèle, Britney Spears et mĂŞme Justin Bieber ! On peut dire que c’est de la pop connue, mais l’exĂ©cution instrumentale se propulse très au-dessus de la moyenne.
« J’imagine que notre musique est attractive parce qu’elle est pop, Ă©lectro et jazz », rĂ©sume Jonah Nilsson, qui comme ses copains est fan de Michael Jackson, mais aussi de Pat Metheny, Allan Holdsworth ou Tribal Tech. Sans oublier, ce qui compte aussi beaucoup, Prokofiev, Rachmaninov, et d’autres compositeurs plus contemporains.
En tournĂ©e, le trio se renforce d’un second claviĂ©riste afin de laisser Jonah plus libre. « Sur scène, nous improvisons beaucoup ! » pour le plaisir de la virtuositĂ© et du risque. Leur reprise de Just dance de l’innĂ©narrable Lady Gaga s’est arrachĂ©e sur les rĂ©seaux.

Voici leur dernière video, reprise de “Wake me up” de Aloe Blacc

Voici “Hit me”, premier single de leur album “Loopified”

Voici une reprise de “Ta fĂŞte” de Stromae

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