La musique des cérémonies des jeux paralympiques


Les Jeux paralympiques 2024 ont officiellement été ouverts, mercredi 28 août, au terme d’une cérémonie de trois heures en plein cœur de Paris, cette fois sans la pluie pour gâcher la fête.
Elle a mis à l’honneur seize performeurs en situation de handicap, dont Musa Motha, danseur qui s’est fait remarquer au centre d’une chorégraphie envoûtante : danseur sud-africain, il a été amputé d’une jambe à 11 ans après un cancer des os détecté durant sa jeunesse, alors qu’il était jeune joueur de football à Johannesbourg.
 
Voici les meilleurs moments de cette cérémonie d’ouverture.
 

 

 

Lucky Love a interprété lors de cette cérémonie, « My Ability », tout un symbole pour lui et les para-athlètes : l’artiste lillois souffre d’agénésie, une malformation rare in utero qui l’a fait naître sans bras gauche.
« Certains disent que je prends une revanche sur la vie. Mais c’est un terme négatif. En réalité, tout ça, j’en ai fait une force », résumait Lucky Love auprès de France 3. « Je suis fier de mon corps et j’ai envie d’envoyer un message positif au sujet des corps différents. J’ai une urgence de vivre ».

Une prestation particulièrement bouleversante, au pied de l’obélisque de la Concorde : « Qu’est-ce qui ne va pas avec mon corps ? Ne suis-je pas suffisant ? », a-t-il chanté en anglais, entouré de danseurs valides et d’autres porteurs d’un handicap. « Qui vous donne le droit de fixer les règles ? Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ? », a également entonné le chanteur aux faux airs de Freddie Mercury, lunettes noires et tenue blanche, avant de tomber la veste et finir le morceau torse nu. 

 

 

 

 

Lucky Love a chanté My Ability, en modifiant les paroles de son titre Masculinity : « C’est un choix personnel, on ne me l’a pas du tout demandé », détaille le Lillois. « J’aime la fonction sociale de la musique et de la pop culture en général, je me suis dit qu’il était important d’ouvrir les paroles de cette chanson pour pouvoir parler au plus grand nombre. » Ce twist sur cette chanson « extrêmement personnelle » écrite il y a 3 ans a beaucoup ému le public et le chanteur lui-même : « C’était magnifique, je suis très content de l’avoir fait. »

Si peu de Français le connaissaient avant mercredi soir, ce morceau a pourtant été streamé des millions de fois. Devenu d’abord un hymne pour les personnes trans aux Etats-Unis, il a ensuite été numéro un en Ukraine, en Pologne et en Iran, où elle a pris un autre sens. Cette chanson a aussi été entendue récemment dans plusieurs défilés de mode, notamment ceux de Gucci et Maison Margiela. Le premier album du trentenaire, prévu à l’automne, s’appellera I Don’t Care if it Burns (« Je m’en fiche si ça brûle »).

 

 

 

 

Chris a repris « Born to be alive » de Patrick Hernandez à la fin de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques de Paris 2024 : « Je n’imaginais pas Chris et en fait ça m’a fait vraiment vraiment plaisir de voir cette interprétation endiablée », confiait Patrick Hernandez.

 

 

 

 

 

Vingt-quatre DJ pour 2024 : la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques s’est terminée par un grand show musical au Stade de France, dimanche 8 septembre. Le pape français de l’électro Jean-Michel Jarre a lancé le spectacle final en faisant danser le public sur un medley de ses morceaux les plus connus.

Le show final s’est ensuite poursuivi avec un grand DJ set, auquel ont participé certains grands noms de la « French Touch », avec notamment Irène Drésel, Kavinsky et Chloé Caillet. En voici les meilleurs moments.

 

 

 

Et comment finir ce grand DJ set sans Daft Punk ?

 

 


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