France Gall est morte, retour sur sa carrière


La chanteuse France Gall, ancienne compagne de Michel Berger, est décédée des suites d’un cancer ce dimanche 7 janvier 2018 à l’âge de 70 ans.
“Il y a des mots qu’on ne voudrait jamais prononcer : France Gall a rejoint le Paradis blanc le 7 janvier, après avoir défié depuis deux ans, avec discrétion et dignité, la récidive de son cancer”, a annoncé sa chargée de communication Geneviève Salama.

La chanteuse avait eu un cancer du sein un an après le décès soudain de son époux Michel Berger en 1992, à 44 ans, d’un infarctus. France Gall s’était retirée de la scène après le décès de sa fille Pauline de mucoviscidose en 1997, mais était sortie du silence en 2015 pour la comédie musicale “Résiste”, qui remettait au goût du jour les tubes du couple qu’elle formait avec Michel Berger (article à retrouver ici).

Découverte dans les années 1960, celle dont le véritable prénom était Isabelle, a traversé plusieurs époques de la chanson française.
Retour sur quelques-uns de ses plus grands tubes dont nous avions chanté certains à la chorale au Centre Culturel Charlie Chaplin de Vaulx-en-Velin le 12 juin 2013, un très beau souvenir, un des concerts les plus émouvants pour moi, vous en souvenez-vous ?

 

“Ne sois pas si bête” (1963) : diffusée pour la première fois à la radio en octobre 1963, la chanson se classe directement à la 44ème place du hit parade Salut Les Copains et propulse France Gall au rang d’idole alors qu’elle n’a que 16 ans.

 

“Poupée de cire, poupée de son” (1965) : c’est avec cette chanson, écrite par Serge Gainsbourg, que France Gall remporte l’Eurovision en 1965 pour le compte du Luxembourg.

 

“Laisse tomber les filles” (1964) : chanson écrite et composée par Serge Gainsbourg.

 

“Les sucettes” (1966) : la chanson à double sens écrite par Serge Gainsbourg narre le goût d’Annie pour les sucettes à l’anis. “Lorsque le sucre d’orge, parfumé à l’anis, coule dans la gorge d’Annie, elle est au paradis”. France Gall avouera bien plus tard que pendant cinq ans, elle avait chanté cette chanson sans en percevoir l’aspect équivoque.

 

“La déclaration d’amour” (1974) : premier tube d’une longue liste du couple Gall/Berger, la chanson marquera un tournant dans la vie professionnelle de la jeune femme. Suivront un an plus tard leur premier album, l’éponyme France Gall et leur mariage en 1976.

 

“Si maman si” (1977) :

 

“Donner pour donner” (1980) : duo avec Elton John; “Très triste d’apprendre le décès de France Gall. C’était une très grande artiste française et une femme formidable. C’était une joie de collaborer avec elle”, a confié Elton John sur son compte Instagram.

 

“Il jouait du piano debout” (1980) : le morceau écrit par Michel Berger en hommage au chanteur-pianiste américain de rock, Jerry Lee Lewis, aborde le sujet de la différence : “Il jouait du piano debout; C’est peut-être un détail pour vous; Mais pour moi, ça veut dire beaucoup…”

 

“Résiste” (1981) : c’est l’une des chansons les plus emblématiques pour toute une génération militante et à la recherche de plus de solidarité, avec les Chanteurs pour l’Éthiopie ou Les Restos du coeur. En 2015, France Gall donne le nom de cette chanson à sa comédie musicale hommage à Michel Berger.

 

“Ella ell’l’a” (1987) : c’est un hommage à la grande chanteuse de jazz Ella Fitzgerald; extraite de l’album Babacar, elle restera, avec son refrain inoubliable, l’un des plus gros succès de France Gall.

 

“Évidemment” (1987) : “On danse encore sur les accords qu’on aimait tant…” Sur le même album, cette chanson tout en douceur fut écrite en souvenir de Daniel Balavoine, l’ami du couple, mort en janvier 1986.

 

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